"Diane-Aphrodite est blanche et dure et menaçante, comme une idole. Les chiens entourent Actéon.
Les ramures sur son crâne en font un arbre et une bête."

"Les toiles sont grandes. Elles sont peintes à même le sol dans cette cave où la lumière est absente. L’ensemble, lorsqu’il sera mis en scène, se présentera comme une chapelle. Chaque panneau devra prendre sa place dans un cycle décoratif à la manière des fresques de la Renaissance.
Il y aura la naissance, l’enfance et la mort. Et aussi des épisodes qui pourraient s’appeler, par exemple, le mariage mystique, l’absence, la vocation, l’adoration...
Au fond, une toile plus grande évoque le culte de ce saint qui n’existe pas.
Les médaillons constituent les éléments d’une topographie imaginaire localisant ces inventions..."

"Ces petites sculptures anthropomorphes occupent l’espace réduit d’un "cabinet" rappelant les poncifs de l’age baroque. L’or, le corail, le calcaire s’opposent au matériau pauvre, rustique, mat du bois ou de la boîte qui constitue le fond du décor, à l’image de l’art, tendant à réduire l’univers à des formes admises ou dominées en transformant la matière naturelle et anarchique."

BERNARD NOTARI